La NASA prévient : la Chine pourrait tenter de s'accaparer la Lune

 

La NASA prévient : la Chine pourrait tenter de s'accaparer la Lune

2000002982373La Lune.

La course à l'espace s'est jouée, un temps, entre les États-Unis et l'URSS, avant que cette dernière, knocked out après l'avance qu'elle avait prise, ne finisse par devoir jeter l'éponge.

Compétition

La compétition pour la Lune a pourtant repris pour Washington et la NASA, mais contre un autre adversaire, peut-être plus redoutable : la Chine.

Bataille

L'administrateur de l'agence spatiale américaine n'a pas mâché ses mots quant à la bataille peut-être âpre qui attend ses troupes au-dessus de nos têtes.

Bill Nelson

« Nous devons être vigilants », estime Bill Nelson : selon lui, la Chine pourrait tenter de « s'emparer » de certaines zones de la Lune afin d'en exploiter les richesses.

Programme

Les États-Unis ont lancé le programme Artemis pour repartir à la conquête de notre satellite naturel avec une première mission et le lancement d'une nouvelle fusée géante décrits comme de premières réussites. La Chine n'en est pas en reste.

2000002982373La Station Spatiale Chinoise Tiangong.

Station 

Elle est fonctionnelle et habitée, et l'empire du Milieu vise lui aussi la Lune. Il y multiplie les missions non habitées et y a découvert de nombreux minéraux et des ressources précieuses dont l'exploitation pourrait donner un avantage décisif.

Washington

Washington cherche de son côté le paraphe d'un maximum de signataires pour ses accords Artemis qui tentent d'organiser, dans la paix et la coopération internationale, les prochaines étapes de la conquête lunaire.

Pékin

Mais Pékin n'en est pas signataire et a des vues peut-être plus agressives et moins partageuses sur le sol de notre satellite, vers lequel s'engage une nouvelle ruée vers l'or.

2000002982373Aller chercher de l’helium 3 sur la Lune.

Course

« C'est un fait : nous sommes dans une course à l'espace », affirme ainsi Bill Nelson, lui-même ancien astronaute et sénateur de Floride.

Prétexte

« Il est vrai que nous ferions mieux de vérifier que (la Chine) ne s'empare pas d'une partie de la Lune sous prétexte de recherches scientifiques » .

Territoire

Il n'est pas totalement impossible qu'ils nous disent ensuite "Allez-vous en nous sommes ici, c'est notre territoire"».

Programme

Pour les États-Unis comme pour la Chine, le programme est clair : renvoyer des humains sur la Lune d'ici quelques années, pour y installer des bases permanentes à des fins de recherche, mais aussi sans doute de minage.

L'hélium-3

Mais mettre la main sur le sol lunaire pourrait aussi bouleverser l'avenir géopolitique sur Terre. La Chine comme les autres s'intéressent ainsi tout particulièrement à l'hélium-3.

Ingrédient

Un ingrédient plutôt rare sur Terre, mais plus abondant sur la Lune et qui pourrait devenir le carburant idéal pour la fusion nucléaire, ce Graal énergétique derrière lequel la planète court.

Propos

Bien que Pékin ait réagi aux propos tenus par l'administrateur de la NASA en les qualifiant de « fantasmatiques », et réaffirmant l'unique objectif scientifique de l'envoi de ses taïkonautes sur la Lune, Bill Nelson s'appuie sur l'exemple concret et terrestre de la mer de Chine méridionale et des îles Spratleys.

Politique 

La Chine y mène en effet une politique agressive de conquête territoriale, faisant même pousser des bouts de terre à partir de rien ou y construisant des bases militaires pour affirmer sa domination sur une zone pourtant contestée.

Années

Selon Bill Nelson, les toutes prochaines années seront cruciales dans cette course à la Lune, et la NASA n'a pas droit à l'erreur.

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